Sint-Pieterskerkhof
Le cimetière de forme hexagonale autour de l’église Sint-Pieter est déjà représenté sur la carte de Ferraris établie à la fin du XVIIIe siècle. Pendant l’après-guerre et dans les années 1980, il a fait l’objet de plusieurs phases d’extension et est finalement devenu le vaste cimetière tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Le cimetière de l’église proprement dit, dont l’aile nord est ceinte d’un mur et dont l’aile sud se confond avec le « nouveau cimetière », abrite de très nombreux monuments funéraires de la période depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui. Les plus anciens d’entre eux se trouvent dans la partie nord : croix en fer forgé, croix en bois, croix funéraires, pinacles, cippes, stèles... Les matériaux utilisés sont la pierre bleue et le granit (années 1960-2012). Les caveaux contre le mur du cimetière d’origine datent de la Deuxième Guerre mondiale. Le « cimetière des enfants » et un cimetière militaire franco-belge longent l’aile sud de l’église.
La partie la plus récente accueille un tertre avec un espace de recueillement et une pelouse, entourée d’un colombarium.
Cimetière communal d’Oostduinkerke
André Geryllaan, Oostduinkerke-dorp
Le nouveau cimetière situé André Gerylaan, inauguré le 1er janvier 1957, a été conçu par l’architecte Charles Schaessens. Le 5 juillet 1960, l’ancien cimetière de l’église villageoise d’Oostduinkerke a été fermé. Les monuments funéraires qui s’y trouvaient ont été transférés dans le nouveau cimetière par les frères M. & M. Petit originaires de Veurne. Situé en bordure des Oostvoortduinen, le cimetière est découpé en parcelles rectangulaires. Il comprend entre autres un cimetière militaire et des tombes de l’ancien cimetière qui entourait l’église. Parmi les monuments funéraires les plus remarquables, retenons celui de Louis Artan, dessiné par Victor Hora, et celui de Jeanne Staquet, monument protégé depuis le 2 juin 2020.
Cimetière de Wulpen
Ce cimetière rectangulaire bordé d’arbres qui entoure l’église de Wulpen figure sur la carte de Ferraris de la fin du XVIIIe siècle. Selon l’Atlas der Buurtwegen (1841), la voirie12 traverse le cimetière du nord-ouest au sud-est. Elle a ensuite disparu des cartes.
Le cimetière, entouré d’un mur, se compose d’une zone de verdure avec des peupliers et une haie, derrière laquelle se trouvent des tombes datant d’ après la Première Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui. On y trouve toute une série de monuments funéraires - croix, stèles, cippes, tombes avec pinacle – en pierre bleue et en granit (après 1970). On remarquera aussi les croix en fer forgé ainsi que quelques croix en béton et en bois. La tombe de la famille Florizoone-Boury en forme de sarcophage, attire particulièrement le regard. Mentionnons également la stèle moderniste du couple Bonte-Houvenghel (années 1940) avec sa colonne ornée d’un rameau et de lettres noires. La croix est signée Bossaert Diksmuide.
Cimetière militaire britannique
Robert Vandammestraat, Koksijde-dorp
Le « Cimetière anglais » - officiellement le Coxyde Military Cemetery - est le plus grand cimetière militaire britannique de la côte belge. Il abrite 1 517 tombes datant de la Première Guerre mondiale et 155 de la Deuxième Guerre mondiale. Ce cimetière, dessiné par Sir Edwin Lutyens, se caractérise par sa situation remarquable en plein cœur des dunes et d’une mer de verdure.
En plus de 127 autres cimetières, Sir Edwin Lutyens (1869-1944) a également dessiné le plan de la ville de New Delhi (1912), le Mémorial aux disparus de la Somme, à Thiepval, et le cénotaphe du quartier de Whitehall à Londres. Il est aussi connu pour avoir conçu les bancs en bois typiques que l’on peut voir dans de nombreux cimetière. Pour la conception du cimetière de Koksijde, il a été assisté par le Major George Hartley (1886-1967).
Mentionnons pour terminer la remarquable « Stone of Remembrance », à l’entrée du cimetière, et la « Cross of Sacrifice » à l’arrière.


